La concupiscence, terme appartenant au vocabulaire de la théologie chrétienne, est le désir ardent des biens terrestres. Désir du sensible qui ne trouve satisfaction que par le sensible, la concupiscence a pour cause la chair, principe permanent de discorde venant corrompre la pureté de l'âme.
Ainsi du Pêché originel selon (Saint-) Augustin: Adam et Eve en découvrant leur nudité et la pudeur à laquelle elle les oblige, se découvre comme corps ayant des désirs indépendamment de leur volonté. Le sujet désirant découvre ainsi que les attentes de son corps peuvent dépasser l'expression de sa volonté. Mais ce que le corps demande, il revient à l'âme de l'autoriser ou de l'interdire. Plein de besoins, l'homme n'en demeure pas moins un être libre de vouloir le bien.
Mais la concupiscence est plus que les seuls désirs irrascibles du corps. Le désir est, suivant Thomas d'Aquin, une puissance de l'âme aspirant à un bien intelligible (âme) ou un bien sensible (âme + corps). Or, l'âme se doit, par sa nature, de désirer un bien et non une chose agréable. La concupiscence est dès lors le désir de ce qui plaît au sens et la complaisance d'une âme qui se laisse emporter par les plaisirs du corps.
Ainsi le désir doit-il se distinguer du plaisir: là où le désir est une force qui tend vers un objet absent, le plaisir est la jouissance d'un bien présent. Aussi y a-t-il moins de gloire à un désir toujours animé par l'absence du bien auquel il aspire et le plaisir, jouissance qui ne fait que passer, laissant le jouisseur comme un animal triste.
Ainsi du Pêché originel selon (Saint-) Augustin: Adam et Eve en découvrant leur nudité et la pudeur à laquelle elle les oblige, se découvre comme corps ayant des désirs indépendamment de leur volonté. Le sujet désirant découvre ainsi que les attentes de son corps peuvent dépasser l'expression de sa volonté. Mais ce que le corps demande, il revient à l'âme de l'autoriser ou de l'interdire. Plein de besoins, l'homme n'en demeure pas moins un être libre de vouloir le bien.
Mais la concupiscence est plus que les seuls désirs irrascibles du corps. Le désir est, suivant Thomas d'Aquin, une puissance de l'âme aspirant à un bien intelligible (âme) ou un bien sensible (âme + corps). Or, l'âme se doit, par sa nature, de désirer un bien et non une chose agréable. La concupiscence est dès lors le désir de ce qui plaît au sens et la complaisance d'une âme qui se laisse emporter par les plaisirs du corps.
Ainsi le désir doit-il se distinguer du plaisir: là où le désir est une force qui tend vers un objet absent, le plaisir est la jouissance d'un bien présent. Aussi y a-t-il moins de gloire à un désir toujours animé par l'absence du bien auquel il aspire et le plaisir, jouissance qui ne fait que passer, laissant le jouisseur comme un animal triste.
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