Lectures philosophantes

Lectures philosophantes

vendredi 27 février 2009

Cinéma et philosophie - la transgression

Le rôle de la transgression dans l'érotique des corps et des coeurs chez Georges Bataille peut être aussi visible dans les films suivants:

Lien entre mort et désir dans L'empire des sens d'Oshima
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Lien entre désir et horreur visible dans l'oeuvre de Catherine Breillat, et en particulier dans Une vraie jeune fille




ou encore l'Anatomie de l'enfer
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ou encore dans une adaptation du roman Ma mère de Bataille par Ch. Honoré
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lundi 23 février 2009

Synopsis du cours du 19/02/09 - Georges Bataille - la transgression: érotisme des corps, érotisme des coeurs.

L'érotisme est, chez Bataille, l'expérience intérieure proprement ambivalente où se mêle désir et horreur et où se révèle un vertige inhérent à la condition humaine. Au titre de ce paradoxe, Bataille a pu définir l'érotisme comme "l'approbation de la vie jusque dans la mort." Une telle tension paradoxale prend sens dès lors qu'on l'inscrit dans le registre de la redéfinition par Bataille de l'obscénité. En effet, l'obscénité n'est pas simplement un jugement moral sur ce qui excède la moralité, mais désigne plus précisément le processus même de transgression d'une limite. Aussi, l'obscénité met en évidence à la fois le dépassement d'une frontière et la frontière elle-même. Ce faisant, la dynamique de la transgression est morale en elle-même en tant que transgresser un interdit, c'est en même temps affirmer la réalité de cet interdit. Rien n'est moins obscène que l'obscénité elle-même tant elle peut servir de révélateur à la moralité.

C'est à partir de cette tension paradoxale voulue et affirmée par G. Bataille que l'on peut interpréter le rôle de la transgression tant dans la vie, le corps que le coeur.
Au coeur même du vivant, cette tension paradoxale est l'expérience d'un trouble élémentaire qui saisit chaque individu, en tant que son vécu singulier, lui révèle l'écart vertigineux entre la discontinuité de sa vie et la continuité du vivant. On se sait mortel tandis que la vie continue. Aussi, le vécu est nostalgique, c'est-à-dire est le désir angoissé d'une durée qui se sait périssable bien qu'ancrée dans le mouvement continuel de la vie elle-même: chacun est "une vague perdue dans la multiplicité des vagues" prise dans le courant de la mer (cf rôle de cette image dans l'intro° de L'érotisme.). Le vivant transgresse le vécu en tant que la limite même de la mort individuelle ne rompt pas la continuité du vivant lui-même. Toute l'obscénité de la vie tient en ce que chacun, dans son vécu, expérimente la dissolution de sa singularité dans le courant de la vie.

L'érotisme des corps participe de cette même dissolution relative des sujets désirants dans l'activité érotique. Ainsi celle-ci est-elle la mise en oeuvre d'un processus de décomposition de son être: du quant à soi où se cantonne le sujet seul sans autre désir que lui-même, l'être du sujet désirant s'ouvre à l'autre dans la vie à deux, puis, altère son être, selon le degré d'approfondissement de cette activité érotique, en vie l'un pour l'autre, fusion des être ou passion destructrice. "L'érotisme des corps est la violation de l'être des partenaires." (cf. p. 21 à 25 du tome X des OC, G. Bataille, éd° Gallimard); autrement dit, l'activité érotique consiste en une destruction relative de son être dans l'instant qui nous expose à l'autre. Bataille, dans son analyse de la nudité (pages citées plus haut) comme de l'étreinte (cf. Histoire de l'érotisme, p. 97 à 100 du tome VIII des OC, éd° Gallimard), met en évidence l'obscénité de l'activité érotique en tant qu'elle nous met à nu pour mieux confondre l'autre, qu'elle fait fusionner les êtres pour mieux les laisser las d'eux-mêmes. Aussi, l'étreinte érotique est une transgression en tant qu'elle est cette violence entre amants consistant à se mettre cul par dessus tête.

Or, autant l'érotisme des corps a quelque chose de pesant, autant l'érotisme du coeur paraît plus nonchalant. Il est pourtant tout autant "la substitution d'une continuité merveilleuse entre deux êtres à leur discontinuité persistante" , c'est-à-dire le trouble d'être attaché à l'autre sans la certitude d'y être joint pour l'éternité. Il est donc le sentiment d'une continuité sur fond d'une discontinuité. Il est le plaisir d'être à deux tant que chacun ne fait pas cavalier seul. Aussi "l'union des amant est l'effet des passions, elle appelle la mort, le désir de meurtre ou de suicide." Derrière l'écriture souvent perçue comme excessive mais ô combien juste dans son caractère transgressif, il faut comprendre que la conquête à deux d'une certaine continuité ne peut se faire que sur le mode individuel, c'est-à-dire discontinu, de l'appropriation de l'autre. Voulant éteindre en lui les douleurs de la passion, l'amant se fait criminel. Rien de plus odieux que les amours heureux, car, on ne peut s'assurer du désir de l'autre qu'en le menant à sa perte.

Ce faisant, l'érotisme n'est qu'une possibilité précaire dont la seule vérité est qu'il tient d'un odieux miracle.

vendredi 20 février 2009

Cinéma et philosophie - la transgression

Les aspects anthropologiques de la transgression (rapport nature/culture, désirable/interdit, profane/sacré...) chez Georges Bataille peuvent être aperçus dans les films suivant:

La mauvaise éducation de P. Almodovar


Ken Park de L. Clark
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ou, plus singulier, Teeth de M. Lichstenstein

Synopsis du cours du 12/02/09 - Georges Bataille, l'érostime ou le désir de transgression.

Le synopsis du cours du 12/02/09 a été complété ici.

mercredi 18 février 2009

Textes pour le cours du 19/02/09 - Bataille, l'érotisme et la fascination de la mort

Texte de la conférence que G. Bataille donna 12 février 1957 intitulé "L'érotisme et la fascination de la mort", version abrégée de l'introduction à L'érotisme (1957).


Aphorismes

L'aphorisme est l'expression la plus brève possible d'une pensée. Comme énoncé, elle est la posture d'une pensée; comme figure, elle suppose l'exercice de la pensée pour la dénouer.


lundi 16 février 2009

Synopsis du cours du 12/02/09 - Georges Bataille - l'érotisme ou le désir de transgression 1/3

Georges Bataille est un penseur pour le moins singulier qui n'a eu de cesse de mettre en lumière la connexion nécessaire entre le désir et la mort. Une telle singularité, tant dans le style de la pensée que dans ses énoncés, est de nature à en troubler la lecture. Il faut cependant espérer plus de la lecture d'un auteur que le simple loisir de découvrir des idées piquantes. Lire un philosophe ne vaut pas une heure de peine si cela n'oblige pas notre pensée à se défaire de ses opinions les plus trivials, des préjugés les plus usités ou de ses idées les plus bêtes. Lire un auteur n'est pas porter un jugement sur lui, mais comprendre ce qu'il nous montre, c'est-à-dire penser avec lui.



Il s'agit donc, dans un premier temps, de montrer comment, chez Bataille, le mécanisme conceptuel rendant compte de la transgression est en jeu dans la sexualité en général. Bataille distingue ainsi en la sexualité et l'érotisme, la première étant animal, le second proprement humain. Ainsi, l'animal est-il l'accomplissement sans trace d'un désir vorace, c'est-à-dire l'expression d'un instinct, d'une force vitale qui ne cesse de traverser de part en part le vivant. Ce faisant, la sexualité est ce rapport immédiat à la vie sans autre finalité que la vie elle-même. A l'inverse des animaux qui ne font que baigner dans le chaos de la vie, l'homme prend ses distances en inscrivant sa pratique dans le registre de la culture. Ainsi de la sexualité qui n'est, pour l'homme, jamais libre sans réserve, car elle est l'expression d'une culture et de ses moeurs.
Face à l'animal, l'homme éprouve à la fois un sentiment de familiarité (même traversée de ce flux de vie qu'est la sexualité) et une certaine étrangeté en tant que le désir humain se mesure à l'aune du cadre culturel qui lui confère son identité.
Ce faisant, il faut distinguer entre la sexualité (activité sexuelle des animaux en tant qu'elle est le prolongement spontané et insignifiant de l'instinct) et l'érositme en tant qu'il est l'activité cérébrales des hommes quant à leur sexualité. L'érotisme est la sexualité proprement humaine en tant qu'elle est la façon dont le désir travaille en l'homme. L'érotisme est à la fois détachement de l'animalité sexuelle et en même temps écart se faisant sur ce fond même d'animalité. Ainsi d'un interdit qui marque à la foi sune limite en redéfinissant deux parcelles d'un même territoire (cf. exemple de la prohibition de l'inceste dans L'histoire de l'érotisme)
On comprendra dès lors que ce détachement de l'animalité est voué, selon Bataille, à l'échec, car c'est ce détachement lui-même qui fonde le désir l'obligeant à toujours à s'en démarquer. On ne nie pas ses origines sans devoir constamment répéter cette négation en affirmant ce que l'on quitte.

La transgression est le résultat de ce processus de détachement. En effet, la connexion entre le désir et l'horreur traduit, chez Bataille, à la fois le détachement par rapport à l'animalité et la présence contante, dans l'érotisme, de ce fond animal. La transgression est donc la conséquence du détachement en tant que les efforts du désir pour définir ce qui est désirable donne du goût à l'interdit. Car, autant le détachement par rapport à l'animalité permet à l'individu d'exprimer quelque chose de son désir dans le cadre général d'une culture, autant ce cadre ne permet que la réalisation particulière et insatisfaisante d'un désir singulier. L'homme s'approprie sa sexualité en la transformant en érotisme, mais chaque individu ne s'approprie son désir qu'au titre d'une tension entre l'érotisme dont il dépend et la sexualité qui le travaille. Autrement dit, le goût de l'interdit naît de la volonté de s'approprier son propre désir et non de le laisser simplement se réaliser dans les limites de sa culture. Ou comme le dit Bataille, l'horreur de l'interdit maintient dans l'angoisse de la tentation. Ainsi de l'exemple de la fascination pour les cadavres ou de Phèdre dans l'Histoire de l'érotisme.

Le secret du désir est donc dans l'obscénité, c'est-à-dire dans ce constant passage à la limite . A l'image du vertige qui est à la fois horreur du vide et tentation du saut, l'obscénité est à la fois définition de l'interdit et tentation de la transgression.
Aussi, si l'interdit est si excitant, c'est que lui seul me permet de m'approprier mon désir. Mais si cette appropriation est si nauséabonde, c'est en tant qu'elle est aspiration vers l'animalité, c'est-à-dire goût paradoxal pour l'insignifiant, l'immonde ou l'indifférencié.
Est-ce dire alors que c'est l'interdit qui excite la moralité des individus?


mercredi 11 février 2009

Synopsis du cours du 5/02/09 - digression: du masochisme au sacher-masochisme 2/2

Il convient de distinguer entre le masochisme et sa psychopathologisation et ce que nous nommerons le sacher-masochisme comme expérience singulière du désir. On rendra ainsi plus justice à l'oeuvre de Sacher-Masoch qu'en l'enfermant dans les catégories de la psychiatrie.

La Vénus à la fourrure est un récit (celui de la soumission de Séverin à Wanda de Dunajew) dans un récit (celui du narrateur racontant un rêve de Vénus à la fourrure et voyant la représentation de cet Vénus lors d'une visite à son ami Séverin). Cette mise en abîme vise à mettre en avant la suprématie de l'imagination dans le sacher-masochisme, l'auteur présentant cette expérience érotique comme un supra-sensualisme (übersinnlich), c'est-à-dire une forme d'idéalisation du réel afin de laisser libre cours à l'imagination. La constuction du désir sacher-masochiste se fait sur fond d'une critique des faux-contrats du mariage chrétien qui ne font de l'engagement entre les époux qu'une promesse digne d'être trahie. A rebours de ce contrat de dupe, le contrat masochiste est vécu comme l'épreuve du désir qui assure à chacun la réciprocité des désirs. Ainsi de l'exemple de contrat entre Fanny et Sacher-Mascoh qui assure la sincérité de l'engagement, le choix libre de commander et d'être commandé, la possession de l'autre par la domination. Le contrat masochiste se définit ainsi comme l'accord des volontés, la réciprocité du désir, la limitation dans la durée, la réserve d'une part d'inaliénable, mais reste toujours sous-jacent la loi masochiste elle-même en tant qu'il est toujours possible d'outrepasser les limites du contrat. La soumission est certes l'objet du contrat mais la possession pleine et entière de l'autre en est le principe. On ne sera donc pas dupe du théâtre masochiste car les fouets et les fourrures dissimulent la nature même du contrat sacher-masochiste.

On peut se demander ce que les amants attendent d'un tel contrat? Loin de prendre plaisir à la douleur infligée par l'aimé, le contrat sacher-masochiste aspire à se soumettre l'un à l'autre pour exclure un quelconque tiers. C'est afin de s'assurer la réciprocité des désirs que l'un acccepte de se soumettre à l'autre qui accepte de posséder le premier. Être l'objet de l'autre, c'est s'assurer que l'autre est bien ce sujet qui me désire.

Le désir, comme manque, est par nature masochiste car il veut posséder l'autre en étant posséder par lui. Si le désir de l'autre est ce qui me fait vivre, exister plus intensément, alors le sujet désirant est toujours en manque de l'autre car seul l'autre me fait être. Aussi, le sacher-masochisme est une façon de s'assurer la pérénnité du désir de l'autre en tant qu'être son esclave, c'est être sûr qu'il sera mon maître.
Par le masochisme, le désir s'assure d'être à travers l'autre dans un théâtre érotique où rien ne doit manquer. Mais ne pas faire l'épreuve du manque, c'est-à-dire risquer de perdre ce que l'autre qui nous désire, fait de nous, n'est-ce pas manquer aussi une part du jeu libre des désirs? Autrement dit, l'assurance de la réciprocité qu'acquiert le sacher-masochisme, n'est-ce pas l'échec de cette réciprocité en tant que celle-ci n'est pleine et entière que si chacun court toujours et tout le temps le risque de perdre l'autre?

mardi 10 février 2009

Textes pour le cours du 12/02/09 - Bataille, Histoire de l'érotisme.

Différents extraits de L'histoire de l'érotisme, La part maudite II, 4ème partie: la transgression, chp. 2 à 4 feront l'objet d'un commentaire.



lundi 9 février 2009

Bibliographie - le masochisme

Hors de l'horizon de la psychopathologie, il est rare de lire Sacher-Masoch pour lui-même. C'est donc vers son oeuvre qu'il faut d'abord s'orienter.

De Sacher-Masoch
Contes et romans au Cercle du livre précieux, Tchou, Paris, 1997 et en particulier le tome 1 contenant La Vénus à la fourrure et les Batteuses d'hommes et le tome 3 contenant Eau de jouvence, une nouvelle du recueil L'amour cruel et le roman La mère de Dieu.
L'autobiographie de Wanda est une source intarissable de fantaisie, Wanda Sacher-Masoch, Confession de ma vie, éd° Tchou, 1967.

Sur Sacher-Masoch

L'ouvrage de Deleuze reste la seule approche pertinente hors du biais déformant de la psychopathologie. Il faut cependant percevoir le rapport particulier que ne cesse de travailler Deleuze entre critique et clinique.
Présentation de Sacher Masoch, éd° Minuit, 1967.

Lecture psychanalytique du masochisme

Théodore Reik, le masochisme, éd° Payot, 2000
Benno Rosenberg, Masochisme mortifère et masochisme gardien de la vie, éd° PUF, 1991.

+ un recueil de Curiosa reprenant un certain nombre de cas extrait de la Psychopatia Sexualis de Kraft-Ebing
M. Heine, Receuil de confessions et observations psycho-sexuelles, éd° La Musardine, 2000

samedi 7 février 2009

Synopsis du cours du 29/01/09 - Digression: du masochisme au sacher-masochisme 1/2

Le masochisme est un terme malheureux: désignant couramment le plaisir pris dans la douleur, il ne désigne plus qu'une perversion. Par malchance, l'oeuvre de Sacher-Masoch est désormais enceint dans sa pathologie, rangée dans le registre des bizarreries érotiques que seuls quelques érotomanes érudits délivrent de sa camisole. Or, on est redevable à ce monument de la littérature érotique de s'être fait le clinicien d'une certaine expérience du désir, celle-là même qui pousse à ne trouver rien de plus enviable que d'être frappé par l'être aimé.

L'enfermement de Sacher-Masoch dans le registe de la perversion sexuelle revient à Kraft-Ebing, qui, parce qu'il ne peut penser la sexualité autrement sur sur fond d'une finalité naturelle, ne peut être sensible aux subtilités culturelles de l'érotisme de Masoch. Dès lors qu'on fait de la Nature la grande prêtresse de la sexualité, toute autre pratique qui lui échappe ne peut qu'être impie. Le masochisme devient alors une fantaisie étrange qui est le fait d'une vita sexualis anormale car relevant d'une diversion par rapport à l'ordre naturel. Toute récréation hors de la reproduction est interdite.
Kraft-Ebing distingue cependant entre un masochisme somatique (ou algolanie, c'est-à-dire le plaisir pris dans la douleur) et un masochisme idéal consistant en un désir de soumission à un autre. L'analyse du cas 44 de la Psychopatia Sexualis met par exemple en évidence certes le caractère contre-nature du masochisme (le coît est un acte inadéquat à l'imagination du masochiste) mais plus encore le rôle de l'imaginaire dans l'érotisme masochiste. La satisfaction masochiste est l'effet d'une comédie compliquée, d'une représentation fantasmatique qui parvient bon gré mal gré à la réalisation érotique.
Reprenant à son compte certaines remarques de Kraft-Ebing tout en abandonnant cette normalisation de la sexualité à l'aune de la nature, Théodore Reik met en évidence 3 caractéristiques essentielles de masochisme: 1/ la fantaisie comme source des penchants masochistes tant l'imagination joue le rôle de prélude à l'excitation; 2/ le suspens comme façon de ritualiser le plaisir en le mettant en attente et 3/ la démonstration, c'est-à-dire le goût pour les mises en scènes, comme construction imaginaire visant à retarder le plaisir.
Aussi, ne peut-on réduire le masochisme à n'être q'un détournement morbide de la plusion sexuelle, mais bien plus un révélateur de ce qu'est l'expérience du désir comme manque. Être masochiste, c'est éprouver du plaisir à mettre en travail son désir.

Aphorismes

L'aphorisme est l'expression la plus brève possible d'une pensée. Comme énoncé, elle est la posture d'une pensée; comme figure, elle suppose l'exercice de la pensée pour la dénouer.

mercredi 4 février 2009

Vénus à la fourrure

La Vénus "à la fourrure" de Titien

Il existe par ailleurs une adaptation cinématographique du roman de Sacher Masoch, Venus in furs, de Maartje Seyferth et Victor Nieuwenhuijs, 1995.


Enfin, on rappellera combien La Vénus à la fourrure a brillament inspiré Le Velvelt Underground dans l'album The Velvet Underground and Nico